Le pourquoi de l'intégration d'Ihinyâ à LYSSA ne s'explique pas par sa naissance. Naissance qui s'est fort bien passée au demeurant. On ne l'explique pas non plus par son enfance. La Xone a grandi dans une famille aimante entre un père chimiste de moindre envergure et une mère nutritionniste - ou le terme politiquement correct pour les cuisiniers banals - dans les cantines communautaires d'Andraste. Ce n'était pas doré, ni même argenté mais c'était confortable et chaud. Et petite Inyâ a pu y grandir à son aise.

Ou peut-être pas assez justement... car l'adolescente qu'elle devint commença à trouver tout trop étroit. Du modeste appartement qu'elle partageait avec ses parents aux règles qui disent fais pas ci, fais pas ça, Ihinyâ commença par critiquer la modération de ses parents avant de s'en prendre à la société. Ca ne s'est pas fait en un jour, ni même en un an. L'idée a fait son bonhomme de chemin et un matin qui n'a rien d'extraordinaire, sans même savoir comment et pourquoi, on en a assez. Assez des règles, assez qu'on nous dise ce qui est bien pour nous, assez qu'on cherche à diriger son existence. Et de ce jour-là, il n'est plus possible de faire marche arrière. Mais ce n'est pas tellement comme si elle l'avait souhaité un jour.

Inyâ ne regrette pas d'être devenue Barman après ses études à l'université d'Andraste au lieu d'être devenue une chimiste bien plus brillante que son père. Elle ne regrette pas l'appartement encore plus petit qu'elle ne partage avec personne, ou seulement avec un amant d'un soir. Elle ne regrette pas non plus d'avoir les mains salies par les activités qu'elle mène avec LYSSA.

Parce qu'elle ne regrette sûrement pas d'œuvrer pour se débarrasser des chaînes, des barreaux et des boulets qui pourraient l'entraver.


Inyâ est indéniablement une belle femme. Svelte et souple, elle affiche un charme rock qui plaît ou ne plaît pas, mais qu'on ne peut guère rater. Crinière blonde aussi difficile à dompter que la demoiselle, yeux bleu-vert où on se noierait volontiers, bouche rieuse ourlée de fines lèvres et envoûtement qui pousse à la suivre alors qu'elle vit sa vie à 300 à l'heure. Cette fille, c'est de la dynamite. Un truc dangereux et amusant qui fait monter l'adrénaline et l'excitation.

___× Taille : 1m78
___× Poids : 54kg
___× Autres signes particuliers : Une cicatrice au ventre, dernière trace de sa grossesse extra-utérine. Bêta-thalassémique, Ihinyâ présente les symptômes de la forme mineure de cette déficience en hémoglobine, soit une anémie caractérisée.

___× Célébrité choisie : Sasha Pivovarova


Inyâ est comme la nitroglycérine. C'est cool, ça fait monter l'adrénaline mais c'est instable, dangereux et imprévisible. C'est explosif, excitant, extravagant, extrême, exaltant, excellent, excessif, exubérant, exigeant, extatique, ecstasy, sex et ex tout ce qu'on veut pourvu que ça aille vite, que ça file sans faire attention aux limitations et que ça ne s'arrête jamais, pas même aux stops. Elle est ex, voire même votre ex... amante.

Inyâ est comme ça. C'est sa façon de vivre et qui l'aime la suive, elle n'a rien contre mais elle n'a rien pour non plus. Qu'on approuve, qu'on désapprouve, c'est pas son affaire. Après si ça dérange quelqu'un, c'est sûrement pas elle.

Sans aucun doute, Ihinyâ est douée pour les mélanges. Qu'ils soient à base de produits chimiques instables ou à base d'alcools et de jus divers. Petite déjà, elle réclamait à corps et à cris le kit du parfait petit chimiste, s'amusant avec n'importe quel liquide amusant qui pouvait lui passer sous la main. Elle se blessait ? Bah ! Elle pouvait se soigner de toute façon.