Instantanés de vie : Morceau choisi

Instantanés de vie
_____Morceau choisi.
_______FEAT. AELIL OUR

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Le Soleil se levait à l'horizon lorsque la cage d'ascenseur se mit en branle. Bientôt, le cling rassurant annonça l'ouverture des deux portes vitrées. Dans le couloir vide de monde, l'éclairage automatique ne se lança pas à l'arrivée de l'homme dans l'étage. Les nuits étaient courtes sur Andraste et une lumière pâle s'infiltrait par les grandes fenêtres à chaque extrémité du couloir. Sans un bruit, l'individu glissa sa main droite dans la poche de son jean alors qu'il s'avançait, jetant à peine un regard vers les numéros des appartements. Soudain, il s'arrêta, la moquette qui s'écrasa sous ses chaussures froissant le silence.

De sa poche émergea son pass d'entrée qu'Eraël glissa dans l'orifice du lecteur magnétique. Le bruit sec de la serrure qui se déverrouillait l'informa qu'il pouvait entrer. Ce qu'il fit sans se prier. Et quelques instants plus tard, ses chaussures furent abandonnées dans le petit placard de l'entrée et son manteau suivit le même chemin, suspendu à une tringle. Enfin à la maison et c'était pas trop tôt.

Il avait passé une soirée d'enfer. Depuis déjà une semaine et demi, son équipe était sur un dossier en collab' avec une autre équipe, dont le capitaine était en'zunite - si si, ça avait de l'importance comme détail - et Eraël alternait les planques avec les gars depuis presque autant de temps, l'autre équipe étant en charge d'interroger le prisonnier qu'ils avaient réussi à avoir. Même s'il aurait réussi à tirer les vers du nez à ce dissident plus vite que ça, c'était lui qui avait proposé cette répartition. Les en'zunites, c'était fragile. Les nanites, ça cramait à la moindre montée d'adrénaline ou de stress. Donc ça restait dans un bureau. Eraël préférait encore que l'enquête traîne un peu plus plutôt que de la voir échouer.

Mais visiblement, même comme ça, l'en'zunite avait moyen de faire capoter la mission à distance. Qu'est-ce qui avait pris au Général de lui coller un fraîchement promu capitaine dans les pattes franchement ? Il jeta un œil à sa montre tout en se rendant dans la cuisine et râla tout bas. La cafetière était déjà vide. Pourtant, il n'était que six heures et demi quoi... >.> Sa sœur buvait vraiment trop de café - en même temps, il pouvait en parler, il était comme elle. D'habitude, il restait une demi-tasse. Juste assez pour le faire patienter le temps de faire passer une autre cafetière de café. Mais là, le fond de la cafetière était aussi sec que le désert de Vabb et ça n'allait pas le faire. Il lui fallait son café pour le détendre Le xon soupira et fit l'incommensurable effort de prendre la boîte à café pour relancer une machine.

Des bruits de pas dans le salon le firent se retourner et il vit Aelil par la porte de la cuisine restée ouverte. □ □ □ Bonjour. Bien dormi cette nuit ? □ □ □ S'avançant vers elle, il l'embrassa sur le front, une vieille habitude d'enfants avant de continuer. □ □ □ J'ai relancé la machine à café. □ □ □ Fit-il remarquer avec un sourire en coin bourré de sous-entendus. Genre : accro au café, t'as encore tout bu. xD

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