Si on me demande quand est-ce que je suis née, je répondrai " un peu avant la séparation de mes parents ".
Si on me demande si j'ai été triste, je répondrai " j'étais un bébé, vous savez et les bébés, ça n'est conscient de rien ".
Si on me demande si j'ai manqué de quelque chose dans ma vie, je répondrai " je viens d'une famille de γamma alors on peut facilement trouver plus nécessiteux que moi ".

Quand on a la chance d'être célèbre, même un peu, se plaindre... ça fait mauvais genre. Sourire, c'est tellement plus joli. Et puis, c'est vrai, je n'ai pas à me plaindre. Personne n'est mort sous mes yeux, je n'ai pas été violée ou battue, je n'ai pas été reclassée parce qu'un membre de ma famille a trahi, je n'ai pas sombré dans l'alcool ou la drogue. Bien au contraire. Je suis née avec une cuillère en argent dans la bouche, j'ai eu une enfance dorée et une adolescence pailletée de diamants. Il y a vraiment beaucoup de gens qui m'envient ma place.

Pourtant, moi, quand je rentrais à la maison, je trouvais un mot dans l'entrée disant que Maman était sortie et que ce n'était pas la peine de l'attendre pour dîner. A dire vrai, le papier commençait même à devenir jaune, Maman oubliait de le changer tous les soirs. Mais finalement, ce n'était pas grave non plus. Parce que, vous savez, l'avantage de vivre dans la capitale de Tabia, c'est qu'avec un coup de fil ou deux, il est très facile de se trouver une bande d'amis pour aller faire la fête en boîte de nuit. Et au milieu de la nuit, un peu avant que j'aille au lit, j'entendais la serrure électronique de la porte qui se déverrouillait et Maman était de retour, je n'étais plus seule à la maison. Elle passait devant ma chambre, elle m'embrassait et me demandait si ma soirée s'était bien passée. Je répondais que oui et je la laissais m'embrasser sur le front comme lorsque j'étais petite et qu'elle m'abandonnait aux bons soins d'une baby sitter.

Mais maintenant que je suis chez moi, confortablement installée dans le salon, j'attends le retour de Shinji. Parce que je sais qu'il rentre toujours à la maison après le travail. Et lorsque la porte s'ouvre, je suis juste derrière, prête à l'accueillir et à lui réclamer à manger. Et on dîne ensemble, et on discute. Moi plus que lui, mais ce n'est pas important. Parce que même lorsqu'il n'est pas là, la maison n'est pas vide et froide, les murs sont imprégnés de mes rires et de ses grognements et des photos décorent ma chambre.


Si on vous le demande, Kira... bah, ça ne vous dit rien du tout. Mais si on vous montre sa photo, peut-être que vous tiquerez. Elle pose régulièrement pour les magazines de mode et pour de grands couturiers. Bref, pas forcément quelqu'un dont le nom est très connu. Sa bouille d'ange, ça, c'est une autre histoire.

Et ça, on pourrait en faire tout un roman. Pas qu'elle soit tellement belle qu'elle mériterait qu'on lui dédié une ode genre l'Illiade et l'Odyssée réunis (encore que...) mais plutôt que... bah, ça change tout le temps. Il y a des jours où ses cheveux sont blonds, d'autres où ils sont bruns et même que parfois, ils sont roses ! C'est qu'en tant que model, elle change souvent. Et qu'en tant que fashion victim, elle change encore plus. Pareil pour ses yeux, elle met des lentilles quasiment tout le temps. Ce sera donc bien le bout du monde si un jour, vous pouvez apercevoir ses pupilles noir d'encre.

Fluette, Kira n'est pas très grande. Mais elle compense avec des chaussures à hauts talons. Ou ne compense pas. Ca dépend aussi de l'effet qu'elle souhaite obtenir. De la maiden sexy à la choupinette Alice in Wonderland. En passant par la school girl et la gothic lolita. Ah ça, pour sûr ! Kira aime changer de style. Tout en restant kawaii s'entend. Sinon, ça n'irait pas avec sa moue de bébé et son sourire de gamine.

___× Taille : 1m56
___× Poids : 39kg
___× Autres signes particuliers : × × × × ×

___× Célébrité choisie : Maki Horikita


Princesse.
C'est comme ça que les garçons l'abordent dans la rue. S'ils savaient à quel point ils ont raison. Car si les titres royaux n'existent pas, en tout cas, Kira a tout à fait le comportement d'une princesse. Du moins, celui qu'on leur prête.

Frivole. Coquette. Dépensière.
Kira aime se pouponner. Pour cela, Kira doit donc dépenser des sous. Et Kira le fait bien, pas de doute. Elle aime les vêtements, elle aime les gadgets genre écouteurs à l'ancienne qui coûtent une fortune, elle aime aussi acheter des trucs aussi mignons qu'ils sont inutiles. Bref, Kira aime se faire plaisir et acheter tout ce qui lui plaît, ça fait partie de sa définition du plaisir.

Gamine. Capricieuse. Manipulatrice.
Kira aime aussi s'amuser. Et surtout, elle n'aime pas s'amuser seule. A dire vrai, elle a même peur de finir seule et sans "amis". Pour cela, elle s'entoure de gens et les retient désespérément, jouant tour à tour la capricieuse choupinette qui fait sa petite moue de bébé et la manipulatrice toujours aussi choupinette qui, sous couvert de leur faire plaisir, achètera leur affection avec une montagne de cadeaux.

Sensible. Attentionnée. Touchante.
Mais ça, c'est seulement pour Shinji. Shinji auquel elle mène la vie dure vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Shinji qu'elle oblige à faire toutes sortes de choses contre son gré. Comme sourire par exemple. Shinji qu'elle ne laisse jamais tranquille quand bien même il lui demanderait. Shinji qu'elle vient squatter la nuit lorsqu'elle l'entend gémir dans son sommeil. Shinji pour lequel elle annule sorties, shootings et rendez-vous dès que leur père a la main un peu lourde avec son héritier.


Mode, coiffure, maquillage, manucure... Bref, on l'aura compris : Kira aime se pouponner et elle le fait bien - surtout lorsqu'elle utilise la carte de crédit de son frère. Sa deuxième passion, après elle ? Photographier. Elle ne se débrouille pas mal. Elle a même réussi à faire poser son frère. Persuasion donc. Kira sait jouer de son charme pour parvenir à ses fins.